De sang et de rage, ADEYEMI Tomi

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ÇA C’EST UNE MEUF BADASS BORDEL!

Je dois vous avouer que je suis de plus en plus sceptique concernant mes lectures de Young Adult. Sans doute est-ce un phénomène trop vu ? Trop mis en avant ? Je n’avais pas acheté de livres de ce genre depuis des mois et je suis ressortie perplexe de ma lecture de sang et de rage. Et vous allez comprendre pourquoi.

L’auteure

Tomi Adeyemi

Tomi Adeyemi est une romancière américaine d’origine nigériane. Diplômée en littérature anglaise de l’Université Harvard, elle étudie, grâce à une bourse, la mythologie et la culture ouest-africaines à Salvador, au Brésil. Après son retour aux États-Unis, elle s’installe en Californie et travaillé pour une société de production cinématographique à Los Angeles.  En 2018, elle publie son premier roman, « Children of Blood and Bone » (De sang et de rage), le premier tome d’une série, « Legacy of Orisha ».  Son livre, un roman fantasy pour les adolescents et jeunes adultes, a été classé dans les meilleures ventes du New York Times. 20th Century Fox a acheté les droits pour une adaptation cinématographique. Son deuxième roman, « Children of Virtue and Vengeance » sortira en juin 2019. Tomi Adeyemi vit à San Diego et enseigne l’écriture créative via son site.

Le résumé

Children of Blood and Bone, tome 1 : De sang et de rage par AdeyemiIls ont tué ma mère.

Ils ont pris notre magie.

Ils ont voulu nous éliminer.

À présent, dressons-nous.

Il fut un temps où la terre d’Orïsha était baignée de magie. Mais une nuit, tout a basculé, le roi l’a fait disparaître et a asservi le peuple des majis. Zélie Adebola n’était alors qu’une enfant. Aujourd’hui, elle a le moyen de ramener la magie et de rendre la liberté à son peuple – même si face à elle se dresse le prince héritier du trône, prêt à tout pour la traquer.

Dans une Afrique imaginaire où rôdent les léopardaires blancs et où les esprits ont soif de vengeance, Zélie s’élance dans une quête périlleuse…

Mon avis

Je ne sais pas si c’est sans doute parce que Sarah m’en a parlé ou parce que je voulais lire un livre qui se démarquerait du lot mais je suis assez déçue par ma lecture. Nous nous plongeons donc dans le royaume d’Orïsha, une Afrique imaginaire sortie tout droit de l’imagination de Tomi Adeyemi. Un royaume où la magie régnait mais a disparu, où la magie revient et où l’on se retrouve avec une héroïne sur les bras, affublée de son frère. A mon sens, les autrices essaient de trop mettre en avant les femmes. La reine de cendres, Hunger Games, La séléction, Une braise sous la cendre… IL Y EN A TROP. STOP IT NOW. Zélie avait tout pour plaire dans les premières pages. Elle se bat avec un bâton et… elle se bat avec un bâton. Point. Mise à part geindre, douter, tomber amoureuse (car oui qui dit Young Adult dit romance qui selon moi, n’a rien à faire ici.) et geindre à nouveau. J’ai DÉTESTÉ LE PERSONNAGE DE ZÉLIE. Mais nous ne suivons pas qu’un point de vue.

Non, il y en a 3.

Déjà au début du roman, l’auteure peut nous perdre avec son index de magie avec telle magie à tel dieu (ce qui n’est à mon sens pas du tout exploité btw), tel clan prône telle magie (encore pas exploité) et on nous parle de léopardaires ? Mais where the fuck are they ? Non parce que c’est bien gentil de me vendre un chaton géant mais je le veux à toutes les pages. En Afrique, il n’y a pas que des clans. Il y a aussi le climat, les bestioles, le vaste territoire mais on ne voit rien de tout ça. On se contente d’une vision du prince Inan (à peine conditionné par le père celui-là) qui est à mon sens retranché dans son palais à la Aladdin, Amari qui est la jeune sœur du Roi (qui est d’ailleurs le cliché même du méchant de young adult. Hello, Président Snow bis) et qui comme Zélie ne fait que pleurer mais à un moment, elle se relève et décide d’être badass à la place du personnage principal.

– Vos adversaires portent des épées. Pourquoi alors vous exercer à l’art du bâton?

D’une même voix, nous récitons alors le mantra que Mama Agba nous a si souvent fait répéter:

– Parce qu’il protège plus qu’il ne blesse, qu’il blesse plus qu’il ne mutile, et qu’il mutile plus qu’il ne tue. Le bâton n’est pas une arme destructrice.

– Je vous apprends à devenir des guerrières dans un jardin pour que vous n’ayez jamais à être des jardinières à la guerre. Et si je vous insuffle la force de vous battre, vous devez aussi acquérir la force de la retenue.

Bref, je suis en colère. Car j’en attendais sans doute un peu trop et je n’ai eu que très peu à mettre sous la dent. Est-ce que je lirai la suite ? Of course, i will. Mais franchement, 19 fucking euros pour ça ? je voulais voyager de Reims à Orisha et je suis restée dans mon canapé avec une profonde expression blasée sur le visage.

Après cet avis ne regarde que moi. Mais je pense que je vais y aller à reculons avant de me plonger dans un saga Young Adult. EST-CE QU’IL EXISTE UNE SAGA OÙ LES GENS NE SONT PAS STÉRÉOTYPÉS ? (À part la Passe-Miroir).

Désillusion. 14/20

Et vous, est-ce qu’il vous tente ? L’avez-vous lu ?

Je vous embrasse !

Que la force soit avec vous !

Tiffanie

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