Bon on va essayer de changer un peu entre les revues de livres, de séries et de films. On va enchainer sur la dernière pépite Netflix que j’ai bingwatché la semaine dernière. Il faut dire que les épisodes sont relativement courts (une quarantaine de minutes) et que comme d’habitude, le format des saisons est réduit (13 épisodes). Je n’ai plus besoin de vous présenter mon amour pour Netflix, ni la plateforme. Donc attaquons-nous directement au vif du sujet. Girlboss.
De quoi est-ce que ça parle ?
« Sophia Marlowe est une jeune adulte rebelle et fauchée. Très peu responsable, la jeune femme passe son temps à chercher des vêtements vintage et se fait régulièrement virer de ses boulots. Un soir, sur un coup de tête, elle décide de vendre l’une de ses vestes vintages sur le site de vente aux enchères eBay. La vente est un succès et Sophia décide de se lancer dans la personnalisation de vêtements vintages à vendre sur le site sous le nom de Nasty Gal. »
Je ne vais pas vous mentir, j’étais d’abord sceptique. Une série basée sur la biographie d’une nana dont j’ignorai l’existence ? Et avec Britt Robertson (Under the dome, The secret circle), j’avais quelques réticences à lancer la série. Pourtant, vous commencez à me connaitre, je ne passe pas à côté d’un début de série. J’en ai encore quelques-unes à regarder sur Netflix mais celle-là me parlait pas mal de par son trailer et du mec aussi. Il faut dire que 80% des séries que je visionne, c’est pour un mâle assez beau. Désolée mes chéries mais je n’ai pas regardé entièrement Vampire Diaries pour la qualité scénaristique. Mais plutôt pour le cast de beaux gosses qu’on a sorti tout au long de la série. Mais revenons à nos moutons. Donc cette série se base sur la réussite de Sophia qui est partie de rien pour construire un empire qui prospère encore aujourd’hui. On rencontre Britt donc en looser incarnée et on la laisse en pseudo dirigeante de site internet. Alors, je dois dire que cette série est assez rafraichissante à regarder bien qu’on ait envie de frapper Sophia plus d’une fois. Britt a vachement amélioré son jeu d’acteur depuis Under The Dome.
Après je trouve le titre de la série assez prétentieux. Car si on avait parlé de la réussite de Madonna ou encore de Lady Gaga, j’aurai applaudi mais là, la nana m’était inconnue au bataillon. Comme toutes les nanas qui suivent un peu la sphère beauté du moment. Huda Beauty, elle sort d’où cette nana ? On nous rabache les oreilles avec des femmes qu’on ne connait même pas. Mais des femmes ambitieuses. Cette série est avant tout féministe, car on peut admirer la détermination de Sophia lorsqu’elle se fait descendre par ses concurrents ou par son propre père. Beaucoup d’épisodes servent à meubler mais dans le fond, c’était assez sympathique. Johnny Simmons fait le job du beau gosse musicien et tient un rôle minime. L’espace étant rempli par Sophia et son égocentrisme. Comme toute jeune qui essaie de se lancer, elle évolue et mûrit au fur et à mesure du temps.
Ce que j’ai apprécié dans cette série, c’est qu’il n’y a pas de longueur comme Iron Fist par exemple que je peine à terminer. Les acteurs sont bons sans être excellents, les épisodes se succèdent comme du Sex and The City et je dois dire que j’aimerai en savoir un peu plus sur Sophia. Acheter la biographie ? Nope. Sauf en poche, peut être mais au prix qu’elle est, je préfère prendre autre chose. Mais j’espère que Netflix va commander une seconde saison. Je lui mets la note globale de 15/20 car ça ne m’a pas impressionné outre mesure mais j’ai été prise dedans. Là où Thirteen Reasons why m’a laissé un arrière-goût désagréable tant la fin est ignoble (dans le bon sens du terme), Girlboss se déguste comme une bonne comédie romantique. Je la conseille donc à toute personne qui ne voudrait pas se prendre la tête devant la télé.
Et vous, avez-vous regardé Girlboss ?
Qu’en avez-vous pensé ?
Je vous embrasse !
Que la force soit avec vous !
Tiffanie
Padawan Tiff 