L’homme qui rit, HUGO Victor

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Décidément, qu’est-ce que je peux écrire comme article en ce moment. Vous êtes gâtée. Mais je reviens aujourd’hui pour vous parler de ma première lecture de l’année qui est L’homme qui rit de Victor Hugo. Je me suis mise d’accord avec l’une de mes amies pour qu’on lise des lectures un peu plus classiques cette année car je me trouve profondément ignare là-dessus. Avec la montée exagérée du young-adult sur les réseaux sociaux, j’ai l’impression de sentir mon cerveau qui dégénère. Donc allons-y alonzo !

L’auteur

Victor Hugo

Victor Hugo est un écrivain considéré comme l’un des plus importants écrivains français.

Fils d’un général d’empire, il passe son enfance entre Paris, Naples et l’Espagne au gré des mutations de son père. En 1813, la famille revient s’installer à Paris. En 1816, il écrit dans son journal : «je veux être Chateaubriand ou rien». De 1817 à 1820, il hésite entre l’écriture et Polytechnique. Il participe à trois concours de poésie et obtient deux fois le premier prix et opte pour l’écriture. En 1819 encore lycéen, il crée avec ses frères la revue, Le Conservateur Littéraire.

Ses premiers poèmes sont publiés en 1821. Mais il ne connaîtra le véritable succès qu’en 1827 avec la pièce « Cromwell », témoignage de son héritage shakespearien illustré notamment par sa célèbre préface. D’autres drames romantiques suivront, comme « Hernani » (1830), « Lucrèce Borgia » (1833) et « Ruy Blas » (1838).

En 1822, il épouse Adèle Foucher qui lui donne cinq enfants. Il aura néanmoins de nombreuses maîtresse (Juliette Drouet, Léonie d’Aunet ou Alice Ozy). En 1833, il rencontre l’actrice Juliette Drouet, qui devient sa maîtresse et qui lui sauvera la vie lors du coup d’État de Napoléon III. Il écrira pour elle de nombreux poèmes.

Romancier du peuple, il écrit pour celui-ci à travers des chefs-d’oeuvre comme « Notre-Dame de Paris » (1831) et surtout « Les Misérables » (1862). En 1841, il entre à l’Académie Française et devient, en 1845, Pair de France.

Au début de la Révolution de 1848, il est nommé maire du 8e arrondissement de Paris, puis député de la deuxième République et siège parmi les conservateurs. Lors des émeutes ouvrières de juin 1848, Victor Hugo, lui-même, va participer au massacre, en commandant des troupes face aux barricades, dans l’arrondissement parisien dont il se trouve être le maire. Il en désapprouvera plus tard la répression sanglante. Il fonde le journal L’Événement en août 1848.

Fervent partisan de la démocratie il est élu député de l’Assemblée Constituante en 1848. Il vote pour les conservateurs et soutient la candidature de Napoléon, mais rompt son engagement en 1849. Pilier de la résistance, il doit s’exiler jusqu’en 1870. Installé à Jersey et Guernesey, il écrit « Les Châtiments », et « Les Contemplations ». De retour en France, à plus de 60 ans, il entame la rédaction de « La Légende des siècles ».

Le résumé

L'Homme qui rit par Hugo

« A la fin du xviie siècle, un jeune lord est enlevé sur ordre du roi et atrocement défiguré, la bouche fendue jusqu’aux oreilles. Abandonné une nuit d’hiver, il parvient à rejoindre la cahute d’un philosophe ambulant, et devient saltimbanque. Quinze ans plus tard, rétabli dans ses droits, il est pair d’Angleterre. Mais sa mutilation ne s’effacera pas, et celui qui se serait voulu prophète à la chambre des lords restera condamné à n’être qu’un bouffon. Lorsqu’il publie le livre en 1869, Hugo le présente comme le roman de l’aristocratie, premier volume d’une trilogie consacrée à une Histoire de la Révolution que Quatrevingt-Treize achèverait. Et ce livre sombre dénonce bien en effet le despotisme de l’aristocratie. Mais si L’Homme qui rit est une méditation historique et métaphysique, c’est aussi une oeuvre foisonnante et baroque, une manière de drame qui réclame un « lecteur pensif », puisque Hugo nous donne à réfléchir sur la misère et sur le peuple, sur l’amour et sur le désir, aussi bien que sur le Mal. »

A savoir que c’est extrêmement difficile de chroniquer une lecture classique. En effet, il est difficile d’avoir un regard objectif sur un livre qui est inscrit dans les esprits. Et pourtant lorsqu’on me parle de Victor Hugo, j’aurai plus pensé aux Misérables, le bossu de notre dame mais jamais l’homme qui rit. Initialement prévu comme étant une trilogie nous suivons ici au début le quotidien de plusieurs personnages.

La vie n’est qu’une longue perte de tout ce qu’on aime.

  • Ursus (qui veut dire Ours) qui est un peu comme un père pour nos héros et toujours suivi par son loup (assez atypique pour l’époque).
  • Gwynphaine ou l’homme qui rit, le héros de notre histoire
  • Déa, une jeune aveugle que Gwynphaine a recueilli alors qu’elle était bébé.
  • Anne, la reine
  • Josiane, sœur de la reine.
  • Bakiphedro, un comploteur

Se taire sur quelqu’un, il semble que c’est l’éloigner. En s’informant, on craint d’appeler. On met du silence de son côté comme on fermerait une porte.

Alors, la première chose que j’ai à dire, c’est que ce livre n’est pas pour tout le monde. En effet, bourré de références, riches en descriptions et très long, il pourrait en décourager certains. Et justement devant la montée du genre pour les adolescents, j’ai un peu peur que ce genre de lectures se perdent. Prenons exemple sur Jane Austen et son mythique Orgueil et préjugés, tout ceci me fait mal au cœur quand je vois d’autres personnes dirent que c’est « un livre nul ». Je ne me permettrai pas de dire ceci sur Victor Hugo et ses œuvres. Certes comme première lecture de l’année 2019, il y a mieux. Ce n’est pas réellement le genre de lectures légères vers laquelle on pourrait se tourner mais dans un sens, j’ai passé un bon moment

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En effet, l’histoire est très prenante quoique si on n’y prête pas attention, si on ne lit pas bien l’histoire, on peut facilement se perdre. Comme les chapitres tampons pour nous expliquer le contexte et j’ai trouvé ça très ennuyeux. Mais on replonge rapidement dans l’histoire. Le dénouement arrive vite alors que l’histoire commence très lentement. Ça peut rapidement désarçonné le lecteur qui pourrait en demander plus. Je pourrais largement m’étendre sur cette lecture qui fut agréable et que j’ai adoré car à la fin, je n’ai pu empêcher de verser ma petite larme mais je ne la conseille pas à tout le monde. Seulement aux plus motivés d’entre vous.

Je lui ai mis la note de 16/20.

Et vous est-ce que vous lisez ce genre de livres ?

Je vous embrasse !

Que la force soit avec vous !

Tiffanie

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