{Service presse} Love, Simon; ALBERTALLY Becky #monthpride

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Je pense que ça faisait longtemps que je n’avais pas publié de chronique aussi tard. Mais je me suis dit que si je laissais ça au lendemain, j’allais être prise par cette immense flemme qui me caractérise et fait que j’ai environ une cinquantaine de chroniques en retard (au bas mot). En l’honneur de ce pride month, durant ce beau mois de juin ponctué d’éclaircis et d’orages, j’ai eu la chance grâce à NetGalley et Hachette Romans (qui avait mis ce livre en libre-service et que je remercie) de feuilleter et de dévorer Love Simon en un peu moins de deux jours. A savoir que dans le même genre de littérature, j’avais dévoré l’année dernière Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers (dont je n’ai toujours pas fait la chronique #shameonme) mais je me suis dit qu’avec la sortie du film le 27 juin et ce mois si particulier, il fallait que je vous en touche deux mots.

L’auteure

 Becky Albertalli

« Psychologue clinicienne américaine

« Simon vs. the Homo Sapiens Agenda » est son premier roman. » (Source : Babelio)

Le résumé

« Moi, c’est Simon. Simon Spier. Je vis dans une petite ville en banlieue d’Atlanta. J’ai deux sœurs, un chien, et les trois meilleurs amis du monde. Je suis fan d’Harry Potter, j’ai une passion profonde pour les Oréo, je fais du théâtre. Et je suis raide dingue de Blue.

Blue est un garçon que j’ai rencontré sur le Tumblr du lycée. Je le croise peut-être tous les jours, mais je ne sais pas qui c’est. On se dit tout, sauf notre nom. À part Blue, personne ne sait que je suis gay »

Mon avis

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Avant de commencer à parler de ce roman, je voudrais mettre les choses au clair pour les haters (oui, je te vois sale homophobe derrière ton écran), on n’aime pas un sexe : on n’aime une personne. C’est un peu ma philosophie de vie. Donc dans ce roman, nous suivons les aventures de Simon, jeune adolescent qui a 16 ans au début du roman (et donc 17 à la fin) qui cache son homosexualité à tout le monde sauf à son correspondant mystérieux : Blue. Blue est comme lui et du coup, ils discutent via email sous leurs pseudonymes de ce qu’ils aiment et de leur quotidien dans les moindres détails. Comment Simon gère ses deux amies : Abby et Leah qui ne s’entendent pas ; son meilleur ami Nick et surtout sa quête désespéré de trouver Blue. J’avais tweeté au début du roman que j’avais tout de suite décelé l’identité de ce dernier. Eh bien, mes chers lecteurs : j’ai fait fausse route.Tout du long de notre lecture, Blue reste un mystère autant pour Simon que pour nous, ce qui fait ladite révélation dans les derniers chapitres laisse à la fois perplexe et en joie.

Tu ne trouves pas que tout le monde devrait en passer par le coming-out ? Pourquoi l’hétérosexualité serait-elle la norme ? Chacun devrait déclarer son orientation, quelle qu’elle soit, et ça devrait être aussi gênant pour tout le monde, hétéros, gays, bisexuels ou autres. Je dis ça je dis rien.

Par le biais d’un style d’écriture assez fluide bien que profondément immature dû à la jeunesse de ses protagonistes, l’auteure a su nous emmener là où elle voulait : c’est-à-dire la difficulté de faire un coming-out lorsque nous sommes scolarisés et le regard des autres. Comme c’est scrupuleusement spoilé dans la bande-annonce, quelqu’un (gros con) va révéler la sexualité de Simon au grand jour et ce dernier va se retrouver à devoir faire face à ses parents (qui sont plutôt cool), ses sœurs, ses amis et les autres. Les haters. Dans un monde où l’homophobie est omniprésente (il suffit de voir les manifestations contre l’union pour tous), on ne peut que se mettre à la place de Simon. Et ce dernier a raison : et si les hétéros devaient eux aussi faire leur coming out ?Pourquoi tant d’injustice car dans le fond, nous ne choisissons pas le sexe vers lequel nous sommes attirés mais plus la personne avec qui nous sommes. Je ne dirai pas que j’ai adoré le personnage de Simon car j’ai sans doute un trop grand écart d’âge avec lui et que je n’ai pas grandi dans le même monde que lui. dans mon lycée, de nombreux amis (filles ou garçons) ont fait leur coming-out et rares sont les réactions déplacées que j’ai vu. Mais aux États-Unis où le racisme, l’homophobie sont omniprésents, je ne peux que comprendre son ressenti. En soit, Simon est un garçon assez fort au niveau psychologique. Car il a le courage d’assumer sa sexualité au regard de tous alors que d’autres se cacheraient dans les toilettes. Il doit faire face à l’incompréhension d’une de ses amies (Leah, je te hais, cordialement.) ; aux moqueries des autres et aussi à son petit cœur d’adolescent qui connait son véritable premier émoi. Car là où il a eu des copines, il n’a jamais connu une grande satisfaction. Et par le biais de ce personnage haut en couleur qui marche la tête haute, Becky Albertalli nous transmet un message : celui de marcher la tête haute et de se foutre du regard des autres. Est-ce une bonne solution ? Et surtout est-ce que tout le monde peut nous épauler ? Nous avons tous des secrets, nous avons tous cette peur profonde du jugement des autres « et si la personne ne nous acceptait pas comme on était ? » C’est ce que je me tue à répéter aux gens de mon entourage. Si je ne vous plais pas comme je suis, barrez-vous.Et Simon adopte exactement la même attitude.

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Je ne peux donc que vous conseiller ce livre. Certes, ça n’a pas été un coup de cœur mais j’ai passé un agréable moment avec Simon. Bien que je ne sois pas une fervente lectrice du genre de romance MxM, j’ai passé un agréable moment devant ce livre poignant avec une amourette mise en arrière-plan. Je lui mets donc un très bon 16/20. Et j’irai voir le film avec plaisir (j’apprécie aussi Nick Robinson donc ça joue pas mal).

Et vous, lisez-vous ce genre de livres ?

Je vous embrasse !

Que la force soit avec vous !

Tiffanie

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